Tutos

Mon matériel de dessin

Je dessine depuis que je suis gosse dans une famille de parents immigrés pour qui le dessin (et l’art en général) n’existait pas ou peu, et pas non plus de gros moyens financiers à claquer dans des hobbies. Le matos scolaire, c’est tout ce que j’avais pour dessiner. C’est quand j’ai commencé à faire des petits jobs à l’adolescence que j’ai commencé à pouvoir acheter quelques bricoles.
Je parle de ça, ce n’est pas pour faire ma Cosette. C’est putôt pour expliquer d’où vient mon goût à me débrouiller avec peu et le fait que je ne cours pas spécialement après le matériel onéreux ou dernier cri.

Petit tour d’horizon de mon matériel version 2020.

BIEN S’INSTALLER

Quand on dessine sur papier, plan incliné obligatoire. Et oui, les feuilles ont une attraction gravitationnelle insoupçonnée mais incommensurable qui fait qu’on a la fâcheuse tendance à pencher et s’approcher trèèèèès près de la feuille au fur et à mesure que l’on dessine !  Préserver son dos est aussi important que ses mains ! Certains magasins proposent des aménagements bureautiques mais par défaut une planche calée sur une boîte fait l’affaire. C’est aussi très bien quand on n’a pas beaucoup de place, on vire la planche et retrouve son bureau dès qu’on n’en a plus besoin. Besoin de préciser qu’une bonne chaise de bureau (voire un fauteuil de bureau), c’est bien aussi ? x)

CRAYONNER


Pendant très longtemps, j’avais beaucoup de mal à toucher la plupart des papiers non lisses (c’est ballot pour une dessineuse !) ou du bois brut. C’était le genre de texture qui me faisait grincer des dents. >_<;;;
J’ai très vite viré le papier machine au profit de papier lisse puis le Bristol. Le bristol, c’est génial, on en trouve quasiment partout, pas trop cher, et c’est multimédia. Je peux y faire les planches et les dessins aux feutres, qui sont mes principales activités en traditionnel.

Côté crayons, avec le temps, mon arsenal s’est un peu diversifié…

Stylo-gomme Avant, j’aimais pas ce truc. Faut dire que je crayonnais peu et que je me fichais de gommer des détails vu que je gommais tout après encrage. Mais au fur et à mesure que j’ai poussé mes sketchs et que j’ai même voulu garder des dessins à l’état de sketch propre, c’est devenu une nécessité. On évolue. 👌

Mines de couleur Pour sketcher les planches et éviter d’avoir à gommer, la meilleure invention du monde ! ✨ (Voir mon process pour faire une page) Les faber-Castell sont mes préférées.

Gomme Alors là j’suis un peu monomaniaque… Un jour j’ai découvert cette marque et j’veux plus en changer, quitte à galérer pour trouver où en commander. 🤷‍♀️ Elle est tendre, fait pas trop de pelure, n’abîme pas le papier, j’aime quoi, pourtant c’est qu’une gomme ! xD

Critériums Une armada de critériums pour les différentes mines que j’utilise en fonction de mes besoins. Tous de marques et formes différentes pour m’y retrouver. x’)

ENCRER

Bien que j’ai l’attirail pour la plume, il reste dans un coin et je suis une adepte des liners beaucoup plus simple d’utilisation.

Sakura PIGMA Micron Encre noire intense (tant qu’on ne gomme pas), stylos parmi les moins chers du genre, longévité moyenne, facile à trouver.

Tombow BLACKLINER J’ai découvert ceux-là y’a pas longtemps et j’ai pris un 005 pour tester. Franchement, ça a l’air bien sympa et plus résistant que les Pigma Micron. J’verrai quand je devrais refaire mon stock pour en prendre davantage et mieux voir.

PILOT Fude Makase J’aime bien ce stylo mais on le trouve difficilement dans nos contrées et à un prix abusé. Mais Tombow (encore) propose un équivalent ↓

Tombow Fudenosuke on est a mi-chemin entre le liner et le brushpen, c’est une pointe ferme mais souple qui permet de faire des pleins et déliés mais aussi des très ultra fins, du bonheur ! ✨

Copic multiliner SP Du liner de compèt ! xD Ça me fait penser à un genre de Rotring mais en version plus abordable et peut-être pas aussi qualitatif mais très bien pour mon utilisation. Les traits sont nets et précis. Toutes les parties du stylos sont rechargeables ou remplaçables pour ne pas avoir à réinvestir dans le stylo complet à chaque fois.

NOIR/BLANC

Quand on fait du manga, on a besoin de remplir des noirs et parfois de faire du blanc. Les liners ne suffisent pas.

Typex parfois, y’a pas besoin de chercher très compliqué. xD

Sakura Gelly Roll 05, 08, 10 blanc Plus fin et pratique que le typex, blanc opaque une fois sec, ça sauve la vie souvent.

Gouache, blanc couvrant Encore plus fin et plus précis que le Gelly Roll en application avec un pinceau ultra fin. 👌

Marqueur Pentel Là aussi je suis monomaniaque et ne prend aucune autre marque. J’ai testé des tas de marqueurs avant celui là, les autres avaient des teintes bleutées ou marrons et viraient assez vite avec le temps. Cette marque a un noir vraiment noir et intense que j’affectionne beaucoup. Référence N50 pour la pointe ogive qui permet de faire des trucs un peu précis quand même et N60 pour la pointe biseautée.

Mitsubishi UNI sign pen Un noir sympa aussi et pratique pour faire les petits remplissages

Pentel BruhPen L’incontournable Classic GFKP3-A Brushpen. Il fait les ombres, les zigouigouis, les contours grâce à sa fabuleuse pointe pinceau. Il se recharge avec des cartouches. J’ai le mien depuis tellement longtemps que voilà, ça dure !
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← J’ai testé les stylos-plumes G à un moment mais je n’ai pas été convaincue. Si la review vous intéresse, c’est par .

TRACER

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Je n’aimais pas la géométrie à l’école mais depuis que je fais des planches, cette obscure matière regagne des galons dans mon estime.
Une règle de 40 cm, c’est bien. 30 cm, c’est un peu juste et avec 50 cm on envoie valser tout ce qu’il y a autour sur le bureau.
Une équerre, outil totalement indispensable et totalement réfractaire aux lois de la géométrie dans lequel réside pour moi le plus grand mystère de l’univers. J’ai beau m’en servir, mes traits perpendiculaires ou parallèles ne le sont jamais une fois arrivés sous photoshop… Osef.
Et puis une batterie de perroquets pour tracer des courbes, des ronds, des trucs comme ça.

FEUTRES À ALCOOL

Copic, Promarkers, Graph’it… Je ne suis pas fidèle à une marque exclusive même si j’ai un crush sur les Copic ; chacune à ses avantages non négligeables.

COPIC sont les plus prisés en partie pour leur pointe pinceau. On peut faire des choses très fines comme du remplissage (il y a une pointe biseautée aussi). Puis cette souplesse de la pointe, c’est agréable. Les dégradés se font très bien. J’ai remarqué que les magasins s’y mettaient et qu’on en trouvait plus facilement maintenant mais avec un prix de départ à ±5€ le feutre jusqu’à 16€ la recharge (qui coûte 4€ au Japon <‘D), ça fait vite mal quelque part et pas qu’au porte-feuille. 😢

PROMARKER (maintenant chez Winsor&Newton) sont le concurrent occidental. Ils ont la pointe biseautée et un pointe medium dure, comme un marqueur. Moins cher que les Copic autour de 3-3,50€ le feutre. Pas aussi sympa que les Copic mais ils font très bien le job quand même, faut pas cracher dans la soupe ! 😀 Ils se sont lancés depuis quelques temps dans la pointe pinceau avec la gamme Brushmarker. J’en ai essayé un mais j’suis pas vraiment convaincue.

Graph’it commencent à envahir aussi les rayons. Directement concurrentiel aux Promarkers sur la forme et le prix, j’apprécie leur débit d’encre -même si ça frôle parfois l’excès-, leur gamme de couleurs mais j’ai de petites mains, alors le gros marqueur quasi rectangulaire, ce n’est pas très agréable pour moi et souci majeur : les couleurs ne ressemblent pas toujours à la teinte indiquée sur le capuchon  ! Ils se sont également lancés dans une gamme brusmarker à pointe pinceau ! J’en ai fait un test ICI.

TwinMarker les feutres à alcool version cheap de chez Action, 4€ la boîte de 12 !!! À ce prix-là, on peut se permettre d’être curieux ! Alors, oui ils sont cheap, pas faciles à ouvrir, parfois morts avant utilisation, se dégradent pas si bien, etc. MAIS à ce prix-là, on ne va pas se plaindre. On trouve des couleurs sympas, ça fait le job en appoint quand on n’a pas la couleur dans une autre marque. Si on peut balancer des centaines d’euros dans du matos pas forcément nécessaire, on peut mettre 25€ dans une soixantaine de feutres qui bouchent les trous dans le nuancier. 🙂 J’en ai fait un test ICI.

Question papier, le Layout est conseillé. C’est un papier qui n’absorbe pas immédiatement l’encre et permet donc de faire les mélanges et dégradés propres à l’utilisation des feutres à alcool. Le papier le plus répandu c’est le Layoutblock de Hahnemühle, 75 feuilles A4, pour environ 8€. Je le dis pour la forme parce que je persiste personnellement à utiliser du bristol. x)

NUMÉRIQUE / DIGITAL

Pour le numérique j’utilise une simple tablette Wacom bamboo A5. Même pas sûre qu’une tablette aussi basique se trouve encore sur le marché. Je vais douiller le jour où elle me lâchera. x)
Et côté logiciel de dessin, je reste fidéle à ce bon vieux Paint tool Sai depuis des années. ♥

 

Bref, voilà ! Rien de bien exceptionnel mais suffisant pour ce que je fais. ^^

3 commentaires

    • Clover

      J’ai un gros faible pour les rayons papeterie agrémenté d’un côté collectionneuse compulsif depuis que je suis en âge de tenir un crayon et pire depuis que je suis en âge d’acheter en magasin, ça aide à cumuler depuis le temps =’D

      • Rakjah

        Haha ! Moi aussi j’aurais tendance à vouloir de tout pour tout tester ! Mais je suis raisonnable du coup j’en suis à un point où faudrait que je commence à investir ^^

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