How to?… Tramer
On trouve maintenant divers logiciels pour tramer ses planches comme Manga Studio ou Comicworks. Personnellement, ayant commencé avec Photoshop et habituée à ma bête multi-tâches qui me convient très bien, je n’ai pas encore vu l’utilité d’en changer.
Cet article ne vous expliquera pas comment choisir vos trames ni comment les marier entre elles, il s’agit de pure méthode (la mienne parmi des tas) pour importer ses trames dans le logiciel et les apposer sur sa page.
La preuve que j’ai du mal à me défaire de mes habitudes, c’est que j’ai tenu à garder CS3 malgré les versions plus récentes… Mais on s’y retrouve d’une version à l’autre ! Alors entrons dans le vif du sujet !
Stage #1 – L’ultra facile
Le simple glisser/déposer.
Ok. Montré comme ça, vous venez de perdre les étoiles que vous aviez dans les yeux en pensant au merveilleux travail que ça représentait jusque-là ! Mais ne jetez pas ces étoiles si vite à la benne. Pensez que si j’avais fait ça sur une page comportant plus de cases, la nouvelle trame aurait été bien trop grande et qu’il aurait alors fallu gommer tout le surplus.
Conceptuellement, on peut dire que c’est exactement la même chose que la trame manuelle où l’on dépose un bon morceau qu’on détoure ensuite précautionneusement.
Le glisser/déposer est aussi le moyen de pouvoir mettre la trame dans le sens que l’on souhaite, grâce au merveilleux ctrl+t (ou édition -> transformation manuelle si vous avez la phobie des raccourcis).
Stage #2 – Enregistrer et créer des motifs et brushes
Le glisser/déposer, c’est simple. Mais pour certaines choses Photoshop propose de faciliter encore la vie ! Comme enregistrer ses motifs. C’est quand même plus simple de les avoir dans le programme que d’aller les chercher à chaque fois, surtout quand on s’en sert tout le temps ! Ou quand on ne veut appliquer que de petites zones, pourquoi donc tout re-glisser/déposer à chaque fois ?
Alors, pour enregistrer nos motifs, Photoshop nous propose au moins deux moyens. Ce qui est cool puisque les deux donnent deux méthodes complémentaires pour le tramage.
Ouvrez votre fichier à transformer en motif dans Photoshop (un ciel), menu Edition et rencontrez messieurs « définir une forme prédéfinie » et « Utiliser comme motif ».
Traduction…
Définir une forme prédéfinie : si votre image est trop grande, cette option ne sera pas disponible, vous serez vite fixé. Dans le cas contraire, cette action transforme votre image en brush aka une forme. Cela signifie que vous pouvez dans le cas présent créer un brush à l’effigie du ciel. Cette nouvelle forme intègrera votre palette de formes et vous pourrez le réutiliser comme vous le souhaitez avec tous les outils dont vous pouvez changer la forme : pinceaux, tampons et gomme !
Super sympa, mais pas très recommandé pour les choses complexes, d’autant que modifier la taille de ce pinceau nuit terriblement à sa qualité ! Et oui… Donc, à utiliser pour les choses relativement simples ou pour lesquels on ne sera pas trop amené à modifier la taille d’origine. Ça passe parfois potablement avec un redimensionnement net comme 50% (moitié moins grand) ou 25% (quart), agrandir, ça devient vite flou.
Utiliser comme motif : avec cette fonction, l’image est intégrée à la palette de motifs, palette qui elle est associée aux calques ou aux outils tampon de motif et pot de peinture.
Stage #3 – Utiliser ses motifs
Le Tampon de motif

Sélectionnez l’outil tampon de motif. Si vous ne le trouvez pas, c’est qu’il est planqué sous l’outil tampon de duplication. Puis choisissez votre motif dans votre palette de motif.
L’application est toute bête, ouvrez un nouveau calque sur ou sous votre document à tramer et amusez-vous !

/!\ Warning : ce tampon (ou le pot de peinture) s’utilise pour l’application de trames à motif répétitif comme des points, briques, tuiles, etc., le genre de motifs conçus pour se répéter à l’infini. Sinon, vous risquez d’avoir de mauvaises surprises !
Le calque de motif
Alors à quoi sert d’utiliser une image comme calque de motif si on peut déjà glisser/déposer ou faire aussi simple que le tampon ?
Et bien, en pratiquant un peu le tramage, on se rendra vite compte que toutes les manipulations ne sont pas couvertes.
Glisser/déposer permet de poser très facilement sa trame mais si on se rate en cours de route et qu’on ne peut pas revenir assez en arrière, il faut tout recommencer depuis le début ! Une fois la trame entamée, elle est entamée.
Le tampon de motif permet d’appliquer la trame, gommer, recommencer, dans une heure si on veut MAIS on ne choisit pas la position de sa trame (du moins, je ne crois pas). D’où le conseil de ne l’utiliser que pour des motifs conçus pour être répétitifs.
Enregistrer une image comme motif permet d’en faire un calque actif. Par le fait, on peut choisir son emplacement contrairement au tampon de motif et les actions ne sont pas aussi irrémédiables qu’avec le glisser/déposer.
On utilisera pas de pinceau ici mais l’outil gomme. En observant la couleur de votre gomme dans l’indicateur de couleur : votre gomme noire (noir sur blanc dans l’indicateur) fait apparaître du calque, gomme blanche (blanc sur noir) en fait disparaitre. C’est donc une sécurité pour les maladroits peu sûrs d’eux qui redoutent le glisser/déposer mais c’est aussi ultra pratique pour rajouter des effets !
Step #4 – Association de fond et de forme
On a vu qu’on pouvait enregistrer une image pour en faire une forme.
Forme qui s’applique à tous les outils qu’on peut utiliser pour tramer.
On peut donc donner une forme à notre trame ! A-ha !
Et oui, ce serait presque magique si c’était pas juste des manip toshop ! TwT
Donc, on récap’
• ouvrir son image sous photoshop et au choix : la glisser directement sur la planche ou bien l’enregistrer soit comme motif soit comme forme. Avec le temps, on apprend à discerner ce qui nous conviendra le mieux.
• Une fois enregistrée en forme, on peut l’utiliser avec le pinceau, la gomme ou le tampon.
• Une fois enregistré en motif, on peut l’utiliser avec le tampon de motif, le pot de peinture motif ou les calques de motif.
• On peut carrément mixer ! Utiliser une forme en y ajoutant un motif, utiliser un motif via un calque et y faire des formes grâce à la gomme.
[Si cet article vous dit quelque chose, c’est effectivement un refresh d’un de mes très vieux articles. Je suis contente s’il vous a assez marqué pour sentir l’écho !]
Encore mille et une possibilités ! C’est fou PS ! Reste plus qu’à tester… Arf !
J’avais apris aussi sur des tuto, mais je le trouve assez bien détailler le tien. ^^ Il est simple et pas compliquer.
Moi qui n’avais jamais compris comment tramer sur toshop malgré les nombreux tutoriels qu’on peut trouver sur le net O.O
Je lis le titre en me disant « ooh un énième tuto que je ne vais pas comprendre! Mais c’est Clover Doe… ça devrait aller, j’espère »
Après la lecture « OMG !! mais j’ai tout compris » et piouf! Direction toshop et la pratique!
Merci beaucoup!! C’était vraiment instructif!!
Contente que ça t’ait paru clair et que ça te serve =D
C’est toujours le risque quand on essaie d’expliquer quelque chose d’aussi vaste ou qu’on maîtrise, on peut ne pas être assez précis ou clair, aveuglé par ce qui nous paraît évident :3